mardi 20 mai 2008

JOUR 11

Après 3 jours sans toucher le manche je suis presque impatient de revoler. Nous nous faisons déposer à l'aéroport de Kasane vers 9 h., je paye les taxes et dépose les plans de vol. Comme Gweta, notre destination, est un terrain isolé et non contrôlé, je dépose déjà le plan de vol pour le jour suivant. Je devient pro! Gweta est en quelque sorte la porte d'entrée du désert du Kalahari et se trouve au nord des Makgadikgadi pans (marais salants). En regardant la carte de la région, je décide de longer un peu la frontière du Zimbabwe puis de couper en direction de l'ouest. Comme il fait chaud et que le paysage devient vite sans relief, je vole un peu plus haut.

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Après 1h25 de vol nous nous posons sur une longue (1000m) piste en gravier et j'ai la satisfaction de constater que nous sommes attendus. Soulagement car je n'ai pas vu d'agglomération à proximité. Nous montons une fois de plus dans un gros 4x4 ouvert qui nous emmène en 30 minutes à Planet Baobab. Nous n'aurons croisé personne sur le trajet. Les premiers kilomètres sont encore assez verts et sur les bas côtés toute la végétation a les pieds dans l'eau.

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Très vite le paysage devient aride et nous arrivons dans une ambiance désertique. Il fait chaud mais sans suffocation et le ciel est d'un bleu profond qui trahit la sécheresse de l'air. Je dois dire que je m'attends à tout avec Planet Baobab. Le nom tout au moins, laisse penser à un endroit plutot kitch et rétro. Et c'est bien ce qu'il est et qui en fait tout son charme. A peine arrivé je suis conquis par l'endroit.

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Nous sommes dans le désert du Kalahari avec pour tout paysage la brousse déjà sèche et des baobabs géants. En guise de lodge une grande hutte ouverte fait office de réception, bar et lieu de séjour. Derrière le comptoir des affiches de voyage vieilles de quelques dizaines d'années et tout autour des photos en noir et blanc des stars africaines de l'époque. Des fauteuils en peau de vaches et 2 grands lustres en bouteilles de bière.

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Il y a une deuxième hutte pour prendre les repas, et disséminées dans la brousse les petites huttes fermées comme logements. Sans oublier une belle piscine "bio" pour se rafraîchir. Je dis bio car bien que l'eau soit d'un beau bleu océan et propre, de nombreux insectes d'eau y ont élu domicile. Ce n'est pas pire que se baigner dans un lac et avec le panorama alentour c'est tout à fait la sensation que nous aurons. L'eau est rare ici et nous apprécions ce luxe presque incongru.

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L'ensemble du lodge semble avoir été fait dans les années 70' et c'est ce qui en fait son charme. C'est très simple et rustique mais confortable. A part quelques excursions en quad dans le désert, il n'y a rien à faire et tout semble plongé dans une douce torpeur. Nous n'aurons pas le temps de faire du quad, mais nous ferons une promenade à pied dans la brousse avec un guide qui nous amènera près d'un petit lac où nous prendrons l'apéritif autour du feu. Magique.

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Malheureusement il nous faudra partir le lendemain et nous ne profiterons pas assez de la sereine solitude de cet endroit décalé. Je le recommande à quiconque désirerais se ressourcer.

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1 commentaire:

Anonyme a dit…

Alors ? De nouvelles idées de déco pour la véranda ?
J'ai zoomé sur Makgadikgadi, j’ai prononcé "mak radik radi" (ça allait mieux !) et je me suis demandée si vous n’aviez pas croisé le regard fixe de reptiles au corps cylindriques et allongés dans ces hautes herbes près de votre hutte …